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LES INSTRUMENTS DE LA MUSIQUE TRADITIONNELLE

Les instruments pratiqués autrefois par les musiciens traditionnels, sont nombreux et variés. Suivant les époques, et les "pays" normands, on recense différentes familles d'instruments : à corde, à vent, à anches, et des percussions. 

 

LE VIOLON

C'est certainement l'instrument le plus populaire que l'on retrouve lors des cortèges de noces ou des fêtes de villages. Dans son secteur, le violoneux possédait une certaine notoriété,

si bien qu'il fallait parfois réserver ses services bien longtemps à l'avance.

 

* LA VIELLE A ROUE :

Si son principe de fonctionnement nous vient du Moyen-Age, son aspect a cependant été modifié au cours des siècles. A sa forme de guitare, est apparue parallèlement une forme de luth au XVIIIe siècle.

Les luthiers normands ont été longtemps réputés en ce domaine.

Les derniers vielleux traditionnels ont disparu en 1926 et 1933.


L’ACCORDÉON DIATONIQUE :

Celui-ci est né en 1829 en Autriche. Malgré quelques témoignages antérieurs, il s'est répandu et popularisé en Normandie vers 1890. En cohabitation avec l'accordéon chromatique entre les deux guerres, il a cependant continué d'animer les fêtes jusqu'à la Libération. La période dite "folk" des années 1970

l'a redécouvert, et beaucoup de musiciens l'ont adopté pour

l'incorporer dans les groupes de musique traditionnelle.

 

* LE TAMBOUR DE BASQUE :

Cette percussion à une seule peau, tendue sur un cadre circulaire

se tient au niveau de la "basque".

Il accompagnait les formations musicales au XIXe siècle.

 

LA CLARINETTE DIATONIQUE :

En bois fruitier, sans clés, cet instrument à anche simple, possède une perce cylindrique.

Sa sonorité chaude, se trouve être très proche de l'instrument initial créé vers 1700.

 

LE HAUTBOIS :

Le hautbois est un instrument à vent, de la famille des Bois, de perce conique, et dont le son est créé par la vibration d’une anche double au passage du souffle vers la colonne d’air. Celui que nous possédons est un hautbois musette qui sera également appelé hautbois pastoral à partir du XVIIe siècle. Ce dernier se présente sans clef, en palissandre, dans une tonalité de SOL. Il se trouve que La Couture-Boussey (Eure) et ses environs, a été l'un

des plus grands centres de lutherie pour la production d'instruments à vent depuis

la fin du XVIe siècle (hautbois, clarinettes, flûtes à bec, flageolets, musettes de cour...).



LA FLÛTE :

La flûte à bec, de bois clair, fait aussi partie des instruments utilisés dans les formations de musiciens qui animaient les  réjouissances populaires.



 

LA LOURE :

En Normandie, la cornemuse s'appelle loure ou musette, parfois bousine.

Disparue au XIX e siècle, elle ne nous est parvenue que par l'iconographie, et par les textes qui retracent des faits :

Lors d'un procès tenu à Condé sur Noireau (14), en 1743,

il est relaté une bagarre déclenchée dans une taverne de la ville,

le jour de Carnaval. Figurent parmi les protagonistes "un garçon

qui portait une vielle et un autre qui portait une musette",

ce dernier étant désigné dans une autre pièce du procès comme un "inconnu joueur de loure".

 

* LA VOIX :

La plupart des danses étaient chantées, et rythmées au moyen d'un instrument. Mais il se trouvait que dans certains secteurs, l'absence de musiciens a conduit à une tradition de chants à répondre pour accompagner la danse. C'est le cas du Pays de Caux, où le meneur entonnait le chant sur la ronde traditionnelle à 3 pas (le pas de trois), que les danseurs reprenaient en chœur à leur tour sur une série de couplets racontant une histoire. Ce type de ronde chantée a survécu jusqu'à la dernière guerre.



 

 

* Instruments utilisés actuellement par FIL EN QUATRE lors des animations.